[MàJ : 30-10-2006]
Mopisland Studio
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>>> L’image est à l'image de la commande / 2005
Texte paru dans Exporevue / copyright


Par l'élargissement de la culture graphique, un fossé s'est creusé entre le commanditaire et le graphiste. Cet éloignement s'explique par la multiplication des interlocuteurs qui existent à travers le cheminement d'une image, entre la naissance de l'idée et sa formalisation sur papier après le B.A.T. Tous ont des exigences selon leur status et leur hiérarchie, mais n'ont en aucun cas de formation en art visuel leur permettant de réagir au fur et à mesure de l'avancée des propositions. Les commanditaires se forment, le plus souvent avec les graphistes avec lesquels ils travaillent, c'est à dire par leur propre moyens. Ces lacunes deviennent préoccupantes dans le contexte de la course aux images..

Passer commande est-il encore une chose si facile à faire d'une manière contemporaine? Actuellement les conflits liés à la collaboration font ressurgir les ambiguïtés d'une culture de l'image face à la parole : les images du quotidien sont des choses que l'on s'obstine à ne pas définir, à vaguement classer comme des systèmes de représentation,...elles ne nous affectent pas ou bien elles peuvent être au contraire trop chargées de sens et se confondre avec les signes qu'elles tentent de représenter.

Producteurs de signes, les graphistes, subissent alors les effets de cettes fascination de l'image. Avec des demandes claires et articulées par une démarche, s'accompagnent plus communément des commandes vagues et troubles. Dans ces-derniers le graphiste est intimement convié à l'habillage, à la surface et sourtout pas au fond qui par des questions de logique serai mis en péril.

Tout auu long de leur colaboration, commanditaire et graphiste expriment des besoins et des containtes. En fin de compte qui décide de la validation d'une image ou d'un projet quand il circule de main en main (ou d'email en email) ? Quand la commande implique un trop grand nombre de décisionnaires ainsi qu'une ultime hiérarchie occulte, la commande rencontre des blocages dévoilant une réticense implicite de l'organisation demandeuse. Au fur et à mesure de la noyade du projet, les interlocuteurs se multipleront et la possibilité d'une fiinalité reculera. L'opacité de la commande est le principal obstacle à la résolution d'une solution graphique pertinente.

La commande apparaît comme un exercice qui prend en compte des données quantitatives, visibles et invisibles, dans une réalisation qui concrétise en terme plastiques, la solution adéquate. Cette création nécessite plus qu'un simple aller-retour de maquette corrigée, elle exige un dialogue constant et sans indiscrétions. Pour aider cette quête de réalisation, une référence commune, un bon de commande, un cahier des charges et un contrat sont mis en place : le commanditaire formule sa demande, son besoin et assume le choix de son graphiste en rapport à ce-dernier. Son réseau hiérarchique dans lequel il plonge le graphiste doit être clair ainsi que les interlocuteurs administrés à cette tâche. De plus il est aussi garant de la réalisation finale, il doit prendre en compte les audaces et les choix plastiques nécéssaires à la réalisation d'un objet complet.
Le graphiste, de son côté, sait appréhender les enjeux généraux comme les objectifs recherchés de la commande. Il travaille à faire connaître sa réalité professionnelle à son interlocuteur afin de rendre sensible ses propres besoins et contraintes. En verbalisant son travail, il assume aussi la part d'illogisme de toute proposition créative. L'implication des deux parties, dans un dialogue constructif, qui tienne compte de toutes les dimensions de la commande, est un droit autant qu'un devoir. Acette seule condition les malentendus se dissiperont, il faut créer et préserver se temps de dialogue qui en milieu professionnel est un temps trop court. Les journées sont toujours trop courtes dans un milieu où les pressions économiques sont omniprésentes et lourdes.

Ainsi après des manifestations, des débats, des écrits et des images d'engagement et de désir, le graphisme commence à trouver son lieu, un espace propre à son développement, où il sera reconnu son rôle d'acteur culturel à part entière.



* Some Works *


+++ logotypes +++
Eclypse
Cyclop Girl
Collectif Accident
Flyboat
Extract
Smash
Sparte Band
Nignthingate
Bad Taste
Gip du Placis Vert
Atout Sem

+++ Print +++
Enjeux Climatiques
Zootrope Festival
Unissons
Continuum
Dr Strange
Improbables
Digital Paradise
Lieu Unique
Erastinulo Project
Shotokan
Handicap Int.

+++ Webdesign +++
Collectif Accident
Exporevue
Lacritique
Art-Scene-Cie

+++ Publications +++
Les Revues AC.C
Erastinulo
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History X
History X v2
Food's Culture
H-L-M
Rendez-vous
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+++ Textes +++
Plastic family
Attitudes graphiques
Images actives
Image de la commande
Parade_5
Translation
Plus vrai que Nature
Rust never sleeps
Toucher l'impossible
hear / see
Franck Marrry
Graphic Designer

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France


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